Comprendre ce que signifie la certification environnementale des papiers
La certification environnementale, telle que PEFC ou FSC, garantit la provenance responsable des fibres de bois qui composent le papier. Ces certifications encadrent la gestion durable des forêts, la traçabilité de la matière première et le respect d’exigences sociales et économiques. Elles apportent donc une assurance de conformité aux engagements de durabilité dans la chaîne d’approvisionnement.
Cependant, l’absence de certification ne signifie pas systématiquement qu’un papier est moins vertueux. Plusieurs facteurs entrent en jeu, notamment la nature des matières premières utilisées, les procédés de fabrication, les circuits logistiques et les pratiques globales du fournisseur.
Les certifications PEFC et FSC : repères mais pas unique gage de vertu
Les certifications internationales PEFC (PEFC France) et FSC (FSC France) constituent des standards de référence pour la gestion durable des forêts. Elles favorisent un suivi rigoureux de la ressource forestière et permettent à l’imprimeur et à ses clients d’assurer la traçabilité du papier utilisé.
CE QUE COUVRENT CES LABELS
- Une sylviculture contrôlée et responsable
- Des conditions de travail respectueuses dans la filière
- Une chaîne de contrôle certifiée tout au long du processus
Chez Offset 5 Édition, ces certifications font partie intégrante de notre démarche écoresponsable. Nous accompagnons nos clients dans le choix de supports certifiés quand leurs projets ou leurs marchés l’exigent. Mais nous prenons également en compte des paramètres techniques et environnementaux complémentaires.
Un papier non certifié peut-il être éco-responsable ?
La réponse est oui, à condition d’examiner les critères dans leur ensemble. Un papier peut ne pas être certifié tout en répondant à des exigences de production respectueuses de l’environnement. Il existe plusieurs situations justifiant cette absence.
Des circuits courts ou matières recyclées
Un fabricant peut privilégier l’utilisation de fibres recyclées, issues de filières de collecte locales ou de la valorisation des déchets, sans solliciter de label externe. Le recyclage participe naturellement à l’économie circulaire et à la réduction de la pression sur la ressource bois. Ce processus rejoint la logique de l’éco-conception et de la gestion responsable des déchets.
Des PME papetières locales
Certains petits papetiers européens, produisant à échelle réduite, n’adhèrent pas à une certification pour des raisons économiques ou administratives, tout en adoptant des pratiques forestières responsables – souvent supérieures à la moyenne en matière de sobriété énergétique ou de circuits courts. Ces fournisseurs peuvent proposer des papiers de qualité, faibles en empreinte carbone, qui s’intègrent pleinement dans une logique de production Made in France.
Un procédé industriel propre
L’empreinte environnementale d’un papier dépend également du process industriel : consommation d’eau, traitement des effluents, gestion des encres et additifs. Certaines usines adoptent depuis longtemps des démarches ISO 14001 sans communication spécifique sur un label, tandis que d’autres s’inscrivent dans des programmes de neutralité carbone.
Les critères à examiner pour évaluer la vertu environnementale d’un papier
1. La composition des fibres
Outre la certification, la proportion de fibres recyclées, la nature des additifs et l’origine géographique des matières premières influencent directement l’impact environnemental. Favoriser un papier fabriqué à base de pâte désencrée, issue de collectes locales, est souvent plus vertueux que d’importer un papier certifié depuis un autre continent.
2. Le mode de fabrication
Un process de blanchiment sans chlore, un traitement des eaux closes et l’optimisation énergétique de l’usine de production sont des repères essentiels. Ils doivent être intégrés à votre analyse au même titre que la présence ou non de certifications PEFC/FSC.
3. Les engagements du fournisseur
Nombre de papetiers s’engagent dans des programmes de développement durable sans passer par un organisme certificateur externe. Pour le vérifier, n’hésitez pas à consulter les rapports RSE ou les audits réalisés auprès de leur chaîne d’approvisionnement. Les plateformes spécialisées et organismes comme Paprec ou Imprim’Vert constituent des ressources complémentaires.
Quel rôle joue l’imprimeur dans ce choix ?
Votre imprimeur est un acteur clé pour évaluer le bon équilibre entre performance technique, budget et responsabilité environnementale. Chez Offset 5 Édition, nous analysons systématiquement la matière au regard du projet : grammage, rendu, usage, recyclabilité, disponibilité et impact. Notre démarche qualité s’appuie sur une chaîne de production sous contrôle complet, du tirage offset au façonnage, en passant par la gestion des déchets issus de nos ateliers.
Une traçabilité garantie
Grâce à nos portails dédiés comme Kodak InSite et Wink, vous suivez chaque étape de la fabrication et bénéficiez d’une vision claire des matières utilisées. Cette transparence permet d’arbitrer en toute connaissance de cause entre papier certifié et non certifié, en fonction des contraintes réelles de votre projet.
Vers une approche équilibrée et éclairée
Il serait réducteur d’opposer papier certifié et papier non certifié. Les certifications représentent un outil fondamental pour structurer la filière et favoriser la durabilité, mais l’absence de label ne signifie pas un manque de responsabilité. L’évaluation doit se fonder sur une vision globale, intégrant la politique de l’industriel, la qualité du produit fini et son cycle de vie complet.
En conclusion, un papier non certifié n’est pas nécessairement moins vertueux sur le plan environnemental, dès lors que son fabricant et votre imprimeur appliquent des pratiques solides de gestion et de production durable. En collaboration avec Offset 5 Édition, vous pouvez identifier les meilleures solutions papier, adaptées à vos enjeux techniques et environnementaux.






